Insertion professionnelle des apprentis de niveau CAP à BTS deux ans après leur sortie d’études en 2022

Insertion professionnelle des apprentis de niveau CAP à BTS deux ans après leur sortie d'études en 2022

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Dans le dispositif InserJeunes, l’insertion professionnelle est mesurée à partir de données sur l’emploi fondées sur les déclarations sociales nominatives (DSN). Ces dernières couvrent désormais les employeurs publics, ce qui permet d’étendre le champ de l’emploi salarié couvert par InserJeunes. Ainsi, pour les sortants 2022 et les cohortes suivantes, l’insertion professionnelle n’est plus restreinte à l’emploi salarié privé et inclut l’emploi salarié public.

L’intégration, pour la première fois, de l’emploi salarié public aux quatre points d’observation de l’emploi (6, 12, 18 et 24 mois) à partir de la cohorte 2022 constitue une rupture de série, limitant la comparabilité des résultats avec les cohortes précédentes. En effet, le champ d’observation de l’emploi diffère entre les cohortes : pour les sortants 2022, les indicateurs sont construits à partir de l’ensemble des contrats (publics et privés), tandis que pour les sortants 2021, seuls les contrats du secteur privé sont pris en compte à 18 et 24 mois. Or, certains sortants peuvent occuper deux emplois : un dans le secteur public, l’autre dans le secteur privé. Par conséquent, le choix méthodologique de ne retenir qu’un seul contrat (privé ou public) par sortant pourrait, dans le cadre d’une comparaison sur le seul champ de l’emploi salarié privé, conduire à des taux d’emploi salarié privé pour la cohorte 2022 légèrement inférieurs à ceux qui auraient été obtenus si seuls les contrats privés avaient été pris en compte.

La prise en compte de l’emploi salarié public conduit également à nuancer certains constats formulés précédemment : l’insertion dans le public atténue notamment les différences d’insertion professionnelle femmes-hommes, ou entre les jeunes issus des spécialités liées à la production et aux services.

À noter, enfin, que les jeunes en « volontariat de service civique » sont comptabilisés dans le secteur public.

En raison des arrondis, la somme des pourcentages ne correspond pas exactement à 100 % dans certaines figures. De même, la décomposition selon le secteur ou la nature de l’emploi ne correspond pas toujours au taux d’emploi global. Le nombre de sortants est arrondi à la centaine.

Le champ des formations prises en compte dans le dispositif Inserjeunes couvre :

  • pour les lycéens professionnels et étudiants de BTS : les CAP, CAPa, baccalauréats professionnels, baccalauréats professionnels agricoles, BTS, BTSA, Mentions complémentaires de niveau 3 et 4 dispensés dans les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) et les établissements privés sous contrat, sous tutelle des ministères de l’éducation nationale et de l’Agriculture ;
  • pour les apprentis : les formations de niveau 3 à 5, y compris agricoles, dispensées dans les Centres de formation d’apprentis.

Les spécialités de formation ont été regroupées de façon ad hoc en 17 domaines permettant une harmonisation des catégories pour les diplômes des lycéens professionnels et étudiants et des apprentis. Les groupes de spécialités classiques selon la Nomenclature des Spécialités de Formation (NSF) (3 positions) sont aussi présentés dès lors que les effectifs sont suffisants.

Le taux d’emploi correspond au ratio entre l’effectif de sortants de formation en emploi salarié et l’effectif de sortants de formation. Dans le dispositif InserJeunes, le taux d’emploi est mesuré à partir des déclarations sociales nominatives (DSN).

Le taux de reprise d’études correspond au ratio entre l’effectif de sortants de formation à l’issue de l’année scolaire n-1/n et ayant repris des études en France pendant l’année scolaire n+1/n+2 et l’effectif de sortants de formation à l’issue de l’année scolaire n-1/n.

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