de nouveaux défis pour les organismes de formation

Réforme des titres professionnels du 1er octobre 2024 : de nouveaux défis pour les organismes de formation


Depuis le 1er octobre 2024, la délivrance des titres professionnels a été profondément remaniée pour encourager les principaux concernés à adapter rapidement leurs pratiques. Vous êtes un organisme de formation ? Préparez-vous à relever de nouveaux défis ! Cette réforme impose d’importantes exigences pour renforcer la qualité des certifications et garantir une parfaite conformité aux référentiels métiers. Mais derrière ces nouvelles règles se cachent aussi de belles opportunités à saisir. Pour tout comprendre sur cette réforme, restez avec nous…

Une réforme pour des titres professionnels à la hauteur des attentes

Avec cette réforme, le ministère du Travail place la barre plus haut pour les centres d’examen. L’objectif est notamment de garantir des certifications solides, reconnues et adaptées aux besoins réels du marché.

Les référentiels de compétences sont désormais revus tous les 3 ans pour suivre l’évolution des métiers. En 2023 par exemple, près de 250 titres ont déjà été mis à jour, et ce n’est qu’un début.

Pourquoi un tel renforcement ? 80 % des employeurs estiment que les titres professionnels sont un critère clé dans le recrutement. Une certification plus fiable est donc un gage de crédibilité et d’employabilité pour vos candidats.

Si vous souhaitez proposer à vos clients la préparation d’une de nos 5 certifications, déposez votre dossier de candidature en suivant ce lien pour rejoindre nos partenaires.

Zoom sur les principaux changements

1. Un agrément préfectoral plus exigeant

Finies les procédures simplifiées ! Obtenir ou renouveler un agrément préfectoral demande désormais de démontrer que chaque formation respecte rigoureusement les standards des référentiels nationaux.

Mais ce n’est pas tout, les centres d’examen doivent aussi prouver qu’ils exercent un contrôle de qualité strict sur les organismes de formation partenaires.

2. Une contractualisation renforcée

Chaque partenariat entre un centre d’examen et un prestataire de formation doit être formalisé par une convention détaillée. Cette dernière doit préciser les certifications concernées, les effectifs actuels et prévisionnels ainsi que les modalités d’inscription. Vous devrez également fournir chaque année un avenant actualisé, à transmettre avant le 1er janvier.

3. Un suivi poussé des candidats

Vous ne pourrez plus faire l’impasse sur la traçabilité complète des parcours de formation. Cela inclut :

  • Le suivi des heures de formation effectuées ;
  • La validation des compétences selon les étapes prévues ;
  • La documentation de chaque session, notamment pour les formations en présentiel.

Ce suivi n’est pas un simple exercice bureaucratique. Cela va garantir que chaque apprenant est parfaitement préparé pour son examen final.

Des défis organisationnels et financiers à anticiper

Bien évidemment, ces nouvelles obligations vont engendrer un coût, mais elles nécessiteront surtout un ajustement de vos pratiques.

1. Des investissements indispensables

Pour répondre à ces exigences, il faudra revoir vos infrastructures pédagogiques et vos outils de gestion. D’après les premières estimations, 70 % des centres envisagent d’investir dans des solutions numériques pour simplifier la gestion des candidats et la conformité.

2. Une charge administrative alourdie

Entre la rédaction des conventions, les avenants annuels et les rapports à transmettre aux préfets, les démarches administratives vont s’alourdir. Mais pas de panique : en adoptant les bons outils et en structurant vos procédures, vous pourrez limiter ces contraintes.

3. Attention aux sanctions

Avec cette réforme, les préfets disposent de plus de pouvoirs pour sanctionner les manquements. Désormais, ils peuvent émettre :

  • Une suspension temporaire de votre agrément ;
  • Un retrait définitif, avec interdiction de demander un nouvel agrément pendant deux ans (au lieu d’un an auparavant) ;
  • Des lettres d’observation si vos pratiques ne sont pas conformes.

Alors, anticipez ces risques et mettez tout en œuvre pour garantir votre conformité.

Tournez les contraintes en opportunités

Malgré ces nouvelles règles, il y a des raisons d’être optimiste.

1. Gagnez en crédibilité auprès des employeurs

En vous conformant à ces nouveaux standards, vous démontrerez à vos partenaires que vos certifications sont robustes et reconnues. Pour beaucoup d’employeurs, c’est un véritable atout.

2. Profitez des financements publics

Les formations certifiantes bénéficient toujours d’un soutien financier important.

Justement, nous vous accompagnons dans la valorisation de vos parcours de formation via 5 certifications :

  1. Développer son activité avec le webmarketing
  2. Développer son activité avec le référencement naturel
  3. Développer son activité avec le community management
  4. Création et développement d’une activité de formation
  5. Conception et promotion d’une offre de formation digitalisée

En 2023, le CPF ou Compte Personnel de Formation et les OPCO, un des différents dispositifs de financement de formation professionnelle, ont injecté 1,2 milliard d’euros dans ce secteur. En respectant les nouvelles normes, vous continuerez à en bénéficier. Dans ce contexte de transformation, vous pouvez ne pas être seul !

Un accompagnement spécialisé peut vous faire gagner un temps précieux. Des consultants experts peuvent notamment vous aider à :

  • Rédiger des conventions et avenants conformes ;
  • Structurer vos outils de suivi ;
  • Préparer les contrôles préfectoraux.

En adoptant ces bonnes pratiques, vous pourrez non seulement éviter les sanctions, mais aussi tirer parti de cette réforme pour vous positionner comme un acteur incontournable de la formation professionnelle. En vous adaptant rapidement, vous transformerez ces contraintes en véritables opportunités de croissance.

Alors, prêt à relever le défi et à vous positionner en leader de votre secteur ?



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